Au cours élémentaire Tu vantais déjà Les fantaisies vestimentaires Le mascara De ta maîtresse Madame Bonizec Une quinqua vilaine et pète-sec Direct au coin au moindre bon-bec On t’appelait le p’tit fayot T’avais toujours des Haribo Mais toi tu te foutais bien des P’tits cons qui te balançaient Max le lécheur Pour ton anniversaire Tu conviais déjà Les petits-fils de dignitaires De maharajas Et dans ta pièce Le roi de Zanzibar Passait boire un verre au bar Tu nous saoulais avec tes bobards On t’appelait le p’tit mytho Qui monte à trois cent en moto Mais toi tu te foutais bien des P’tits cons qui te balançaient Max le menteur Avoue que c’est la loose Qu’on s’emmerde à Mulhouse Nourrir les chats De ton épouse Jalouse de surcroît C’est pas la panacée Les chats sont pas racés La vie lambda Souviens-toi N’était pas dans le tracé Maximilien Non mais regarde-toi Tu sers à rien Où sont les mercedes Et les jolies hôtesses ? Non mais regarde-toi T’es bon à rien Puis vînt le secondaire Les bières les pitas Et les putains d’supers concerts De Matmatah Mater les fesses Des filles dont le froc Mouillait pour les stars du rock T’émoustillait ainsi qu’un jeune phoque Chanteur en lice avec Johnny Tu visais les Etats-Unis Nul ne pouvait t’intimider Sauf les groupies qui te balançaient Max le rêveur Emu face au calvaire Omis des parias Tu jugeais d’un œil sévère Les mass-médias L’intox la presse Pour toi c’était idem Les deux roues d’un même tandem Que chevauchait Babylone-système Rebelle amoureux de Gandhi Tu te shootais à l’utopie Nul ne pouvait t’intimider Sauf les hippies qui te balançaient Max au grand cœur Avoue que c’est la loose Qu’on s’emmerde à Mulhouse Nourrir les chats De ton épouse Jalouse de surcroît C’est pas la panacée Les chats sont pas racés La vie lambda Souviens-toi N’était pas dans le tracé Maximilien Non mais regarde-toi Tu sers à rien Où sont les mercedes Et les jolies hôtesses ? Non mais regarde-toi T’es bon à rien Les études aux vestiaires Tu te recyclas Et partis vendre aux cafetières Du marsala Foutu business Le négoce c’est féroce Si t’es pas bon il te cabosse Les concurrents te laissèrent les cosses Sur le marché des siciliens Tu n’étais rien Maximilien Quand le parrain fut excédé Fissa les fils ont effacé Max le p’tit joueur Max le p'tit joueur En route pour l’enfer C’est dur en burqa De danser avec Lucifer La mazurka Trop cool Hadès D’héberger ce relou Surtout faut pas que tu sous-loues Un bout de Tartare à ce filou Il est si con qu’il renchérit Sur tes supplices favoris Même endurcis tes décédés Diront faut ressusciter Max l'emmerdeur X4 Avoue que c’est la loose De mourir à Mulhouse Claquer comme ça Sur la pelouse S’enfoncer dans le froid Encore à ressasser Ce qui s’est pas passé La mort lambda Souviens-toi N’était pas dans le tracé Maximilien Non mais regarde-toi Il n’y a plus rien Qu’une infinie tristesse Un adieu aux promesses Non mais regarde- toi bien Il n’y a plus rien

Ca y'est j'ai tout checké On peut partir en Tchéquie Les copilotes attrapez Une copie d'mon plan mappy Adieu le train-train pluvieux À nous les panoramas On va en faire des envieux Avec mes diaporamas Ah chuis toute excitée À l'idée d'courir partout Passer son temps à singer La foulée de Passe-Partout Ca l'fait ! Les amis j'vous emmène en vacances C'est la grosse relou qui mène la danse Y'a tellement de trucs à visiter Au-delà de nos capacités Hou j'vous ai bricolé Un p'tit planning de folie J'vous entends déjà râler Et dire " ras l'cul du rallye J'veux rentrez sur Evreux Moi j'veux rentrez sur Evry" Tu veux du caca nerveux Bah tiens Madame est servie J'fais la gueule à tout l'monde Les angles j'te les arrondis À coup de "putain ma blonde Vas-y retourne à Bondy !" Casse-toi ! Les amis j'vous emmène en vacances C'est la grosse relou qui mène la danse Y'a tellement de trucs à visiter Au-delà de nos capacités Au taquet au taquet Allez les gars faut s'lever Pas le temps d'roupiller Allez allez faut speeder On a pas même fait le quart de ma bible le routard Olivier démarre Olivier sois pas grognon Appuis sur le champignon Faut que dans la journée On ait fait ce prieuré Cette cathédrale cette abbatiale Quoi de plus normal pour moi… La touriste infernale ! X2

À l'avenir mon roi L'odeur de la javel En n'importe quel endroit Te saisira Comme une marche militaire La voix Des armées de monsieur Nivelle T'as de la veine Mon petit con Tu sors indemne Du grand bond Tes madeleines Sont le vaccin Le blanc qui ceint les jolis seins Tôt ou tard l'ami tu prendras de mes nouvelles J'parie qu'tu t'dis : "Mais flambons nos chandelles ! Allons le voir dare-dare Ce Daron Mourons et goûtons ses cigares" Quoi t'as la haine Mon petit con En mon domaine Les moribonds C'est vrai s'amènent Un peu distraits Comme de petits rois stupéfaits Les enfants rois les rondouillards les scribouillards les débrouillards Les enfants rois les nasillards les p'tits trouillards les d'jà vieillards Les enfants rois sur le billard ont l'trône qui leur fait mal au cul Ont des p'tites gueules de vaincus X2

Le vent de la mer nous dessine ce matin Une frêle esquisse qu'on aperçoit au loin A son bord un capitaine de misère Il ne connaît de repos il est seul sous le ciel Le visage martelé sous les assauts du sel Il s'entête à manœuvrer sa galère Cela fait des jours et des nuits qu'il navigue en aveugle Les horreurs qu'il a vu lui ont brulé les yeux Il trouve le temps si patient aussi vrai qu'il est seul Il a pour unique compagnon son vieux corps fiévreux Il dérive désormais dans le désordre constellé de sa mémoire Ou les flatteries de Sodome se mêlent à ses quelques glorieuses Seules quelques vieilles mers du sud transmettront le savoir De notre vieux capitaine Qui vogue serein vers les douceurs ténébreuses Et qui porte en son sein des légendes mystérieuses